Militantisme, activisme et engagement de Chilien·nes au Chili et en France

Interventions :

« Les défis de la construction d’un mouvement multi-cause : étude de cas de la Coordinadora Feminista 8 de Marzo » par Carla Rodriguez Lecaros, Master en Sciences Humaines et Sociales (IHEAL)

« (De)faire le travail politique : les expériences militantes des femmes exilées chiliennes en France » par Maïder Moreno, doctorante en sociologie et anthropologie (CESPRA, EHESS / UCM, Univ. Complutense de Madrid)

Au moment de l’intervention, Maider Moreno est doctorante en Sociologie en quatrième année à l’Université Complutense et en troisième année à l’EHESS. Ell est également assistante parlementaire de trois députés basques du parti politique Unidas Podemos à l’Assemblée générale espagnole.
Pour cette intervention, je présente le travail politique des femmes exilées chiliennes en France, en me concentrant sur la période de 1973 à 1990, du début à la fin de l’exil. Je mets l’accent sur les pratiques politiques des femmes qui conforment des espaces de militantisme entre femmes (je présente succinctement l’expérience du COFECH, Collectif des femmes exilées chiliennes), où l’expérience individuelle (l’agentivité) et les expériences de luttes collectives définissent leur activisme politique. Ce dernier répond à des savoirs politiques acquis durant la période de l’Unité Populaire (UP), où les femmes ont une expérience de socialisation politique très forte dès un très jeune âge, marquée plus tard par le déracinement et la vie en exil.